Ce serait un temps à s'envoyer des cartes postales
Ce week end, il faisait si beau et doux. Un temps à s'envoyer des cartes postales, paraît-il.
Mais moi, j'oublie de les acheter, le temps file si vite - ou alors c'est que mes vacances sont trop courtes.
Et si je les achète, encore faut-il que je les écrive, mais ça j'y arrive encore.
Non, le plus dur, à part l'adresse, lorsqu'il me manque un code postal, alors là, ça ajoute une dose d'aléatoire un peu trop forte pour le passage à l'envoi réel, non à part l'adresse, ce n'est même pas le timbre, même s'il est vrai que souvent je n'en ai pas, et s'il faut passer à la Poste ou au bureau de tabac, ça ajoute des étapes qui chez moi rendent l'envoi improbable, non, le plus dur, c'est de poster la carte.
Oui, oui, même avec l'adresse, le timbre, et puis toute écrite, et parfois avec de vraies choses écrites dessus, des choses qui comptent ou de vraies pensées, de la vraie affection, de vraies émotions, ben je garde tout ça pour moi, parce que poster, c'est dur.
Alors elles traînent dans mon sac, alors je finis par les en sortir, parce qu'elles vont finir par s'abimer - enfin, ça, c'est quand il me manque un timbre ou un bout d'adresse, ou elles traînent sur ma commode et j'oublie de les mettre dans mon sac, jusqu'à ce que ça soit absurde de les envoyer. Déjà, les ramener de vacances dans mon sac, c'était pas malin.
Tout ça pour dire que c'était, paraît-il, un temps à s'envoyer des cartes postales. On comprendra qu'avec mon délai intérieur, ce soit une carte de mars dernier.
Bisous
Version audio ICI : WS_30036